Les résidentes de la cité U Ziani revendiquent de meilleures conditions de vie et dénoncent la Hogra

Lundi 9 décembre 2013 par raina
Les résidentes de la cité universitaire Ziani revendiquent de meilleures conditions de vie
et dénoncent la Hogra.
En grève depuis dimanche 8 Décembre, les résidentes de la cité universitaires bloquent l’entrée des facultés à l’université de M’hamed Bougara Boumerdès.
Elles protestent contre les conditions de vie lamentables à la cité (une seule douche pour tout un pavillon, coupures d’eau fréquentes)
Elles dénoncent aussi le mépris, avec lequel les traitent, la directrice de la cité qui a institué un système de punition collectif. Les étudiantes doivent payer des amendes allant de 100 à 500DA. Par exemple, un papier jeté dans un couloir d’un pavillon, donne lieu à une punition collective. Les étudiantes qui habitent ce couloir payent une amende. Si une résidente s’avise à ne pas payer, sa carte d’accès à la cité sera bloquée. Ce que dénonce les étudiantes avec force est que cet argent est perçu par la directrice sans aucun reçu ni bon. Elles sont persuadé que c’est du Hogra. Leur colère aujourd’hui est plus grande à la suite du comportement de la directrice envers leur mouvement. Au lieu de répondre à leurs doléances, la première responsable de la cité U a voulu forcer en voiture l’entrée de la cité bloquée par les grévistes, blessant trois étudiantes. Elles ne veulent plus la voir gérer leur résidence universitaire.
Certaines associations d’étudiants (UGEL, UNEA,..) se sont associées, le premier jour, au mouvement des grévistes de la cité U ZIANI. Des désaccords se sont vite apparus, les initiatrices de la grève refusent que leur mouvement soit récupéré et serve d’autres fins que leurs revendications.
Mohamed Benbrahim.