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Révolution algérienne – Le 1er novembre 1954 : Un dépassement de la crise du mouvement national ?

1er novembre 2014

   Les conditions de la formation du mouvement national algérien, mais aussi dans ce cadre son environnement politique, en particulier les orientations du Parti communiste français, avec lequel les nationalistes algériens ont été amenés à rompre, expliquent l’hégémonie dans le processus révolutionnaire du FLN, une direction petite-bourgeoise.

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Solidarité avec la Grèce – l’appel du mouvement syndical international‏

La Grèce au lendemain des élections – une chance pour l’Europe, non une menace

solidarité greceDes personnalités du mouvement syndical allemand ont lancé un appel à la solidarité avec la Grèce après la victoire électorale retentissante du parti de gauche, Syriza.
Il s’agit d’une déclaration exceptionnelle des dirigeants syndicaux allemands à laquelle les syndicalistes du monde entier sont invité(e)s à ajouter leurs noms. Des milliers d’entre nous l’ont déjà fait.
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La participation des partis communistes au gouvernement : une façon de sortir de la crise capitaliste?

La participation des partis communistes au gouvernement : une façon de sortir de la crise capitaliste?

Par Herwig Lerouge rédacteur en chef d’Études marxistes, pour le numéro 100 d’Etudes marxistes  (revue théorique du Parti du travail de Belgique)

Au cours des dernières années, la possibilité de participation au gouvernement de certains partis communistes (ou ex-communistes) a été à l’ordre du jour. En Allemagne, Die Linke     a participé à certains gouvernements régionaux et y participe d’ailleurs toujours. Le parti a débattu d’une participation possible à un gouvernement fédéral. En Grèce et aux Pays-Bas,   la coalition de gauche Syriza et le Socialistische Partij ont clairement annoncé leur volonté d’entrer au gouvernement.La majorité suffisante du Parti socialiste français lors des récentes élections parlementaires de 2012 a éliminé la question d’une nouvelle participation au gouvernement du Parti communiste français. Le PCF et, en Italie, Rifondazione Comunista   et le Parti des communistes italiens ont participé à plusieurs gouvernements au cours des dernières décennies.

En 2008, les succès électoraux de certains de ces partis ont amené le magazine britannique   de gauche, The New Statesman, à conclure : « Le socialisme — le socialisme pur, inaltéré, une idéologie considérée comme morte par les capitalistes libéraux — effectue un retour en force. À travers le continent, on assiste à une tendance bien nette dans laquelle les partis du centre gauche établis depuis longtemps sont défiés par des partis indubitablement socialistes. Ils défient un système économique dans lequel les intérêts des simples travailleurs sont subordonnés à ceux du capital[1]. »

Malheureusement, ces visions d’un brillant avenir socialiste pour l’Europe par le moyen des élections ont été dépassées par les derniers résultats électoraux et, fait plus important encore, par l’évolution politique de ces partis. Lire la suite…

ALGÉRIE: LE GAZ DE SCHISTE ET L’ENJEU DU DÉVELOPPEMENT

janvier 24, 2015  Par Nadir Djermoune.

Pour aborder sereinement la question liée à l’exploitation du gaz de schiste en Algérie, écartons de prime abord la question du complot qui revient d’une manière récurrente et à chaque manifestation. Car premièrement il y a autant de forces qui pourraient comploter « pour » ou « contre » cette exploitation au niveau interne comme au niveau externe. Deuxièmement, cette vision « complotiste » construit le nihilisme et n’aide pas à saisir les enjeux. Lire la suite…

Hocine Bellaloufi: « Les forces impérialistes ont fait échouer le « printemps arabe »

http://www.echoroukonline.com/ara/articles/231091.html

hocinebelloufiPropos recueillis par: Abdessalam Sekia,le 2015/01/26

Dans cet entretien accordé à Echorouk, l’analyste politique, Hocine Bellaloufi est revenu sur les révoltes populaires dans un nombre de pays arabes et la réaction des forces impérialistes et leurs alliés.

Etes-vous d’accord pour qualifier ce qui s’est passé en Tunisie, en Égypte, en Libye, au Yémen et en Syrie de «printemps arabe» ou non ?

A l’heure où l’expression de «printemps arabe» n’est plus à la mode, rappelons que cette expression n’est pas totalement fausse. Elle exprime en effet l’émergence des peuples sur la scène politique pour en finir avec l’oppression des dictatures.

Cette expression présente cependant beaucoup d’insuffisances. C’est pourquoi je préfère parler de processus révolutionnaire. Révolutionnaire signifiant que la chute de Ben Ali, Moubarak et Saleh n’est pas intervenue à la suite d’une démission, d’une élection perdue, d’un coup d’Etat ou d’une intervention militaire étrangère, mais par le biais d’une mobilisation populaire.

Processus parce que nous ne sommes, y compris en Tunisie, qu’au début d’une période de changement. Contrairement à une vision mythique, romantique ou purement scolaire, les révolutions ne s’accomplissent pas en un soir ou en une journée, mais le plus souvent en plusieurs mois, plusieurs années voire plusieurs décennies. Processus qui connaît des avancées, des moments de stagnation et des reculs temporaires et qui peut même échouer et déboucher sur une restauration.

Enfin, l’une des principales insuffisances de l’expression «printemps arabe» réside dans le fait qu’elle ignore, souvent délibérément, les dimensions sociale et nationale des révoltes. Les peuples des pays du monde arabe se sont levés contre les dictatures et pour la démocratie. Mais ils se sont également levés contre la misère produite par des politiques économiques antipopulaires et pour la justice sociale. Et ils se sont levés contre l’exploitation et l’oppression étrangère, impérialiste plus précisément, pour la défense de la souveraineté populaire dans les domaines économique et politique. Lire la suite…

État espagnol: La réorganisation de la gauche et Podemos

Il y a beaucoup de temps que la crise frappe durement la classe travailleuse : des licenciements, des réductions de salaires et de prestations sociales, des attaques à l’enseignement et à la santé publique … Aujourd’hui le discours de la crise qui dit que c’est un mal temporel ne trompe pas personne et non plus que nous sortirons bientôt d’elle. La réponse à cette offensive du capital n’a pas été une réaction avec les instruments traditionnels de la classe ouvrière. La peur de la perte du travail et l’énorme division matérielle de la classe ouvrière, à cause des réformes de travail et de la politique de conciliation et démobilisation des directions syndicales majoritaires, ont créé ce sentiment de fragilité chez les travailleurs /ses.

Les mouvements citoyens ont été la soupape d’échappement. Le plus massif a été le 15-M, surgi à la chaleur des révolutions arabes avec des occupations de places, les Tahrir, qui exprimait le rejet aux grands pouvoirs politiques et économiques. Les manifestation des marées (Mareas) en défense de l’éducation et de la santé publique ou la lutte contre les expulsions de locataires ont aussi occupé cet espace de résistance populaire. Lire la suite…

Les amalgames entre les luttes sociales légitimes et la stratégie des forces spoliatrices‏

Algérie : Le dangereux refus de « la paix sociale » Par Mohamed Bouhamidi

lundi, 12 janvier 2015 15:43  Raïna

bouhamidiPour les Algériens qui ont de la mémoire, la chute du prix du pétrole réveille le souvenir du processus qui a mené à la grande fracture d’octobre 1988 puis à la lutte sanglante qui en a résulté et qui devait démembrer l’Algérie.

Nous retrouvons des similitudes frappantes avec la conduite générale de l’Etat et des acteurs politiques d’aujourd’hui. Les années 80 ont vu une partie importante des revenus pétroliers détournée de leurs destinations d’investissement productif (1) vers l’importation de produits de consommation éphémère.

Les nouvelles forces qui avaient investi le sommet de l’Etat, à la mort de Boumediene, cherchaient à convaincre le peuple du bien-fondé du retour à une économie de marché et à son consumérisme à la place de l’austère politique de développement. Elles brandirent le slogan : « Pour une vie meilleure ». Lire la suite…

Déclaration du bureau national du syndicat CLA Algérie

image001Organisation syndicale enregistrée sous le N° 97/2013

Site web : http://www.cla-dz.org – Tel : 07 70 76 09 64/07 72 78 35 80


C’est dans une conjoncture caractérisée par :

  • Une politique d’austérité menée par les pouvoirs publics suite àla chute des prix du pétrole.

– Un mouvement  de lutte sociale contre l’exploitation du gaz de schiste  au sud et pour l’amélioration des conditions de vie.

  • La construction d’un regroupement syndical des syndicats de l’éducation

-Une concertation avec la tutelle sur la méthode de gestion des œuvres sociales et l’évaluation de la  reforme du secondaire.

-L’organisation des concours de promotion des  différents corps du secteur de l’éducation.

-Une précarisation de l’emploi par l’existence de plus de 20000 enseignants contractuels et vacataires sans salaire depuis leurs recrutements.

  • Une non abrogation de l’article 87 bis.

-Acte de terrorisme en France et provocation de Charlie Hebdo contre les musulmans.

Que La réunion du bureau national du CLA tenue aujourd’hui le 16 janvier 2015 et après débat déclare :

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Les élections tunisiennes. Le vieux régime revient à travers des urnes

Par Layla Nassar

Les élections présidentielles du 21 décembre à la Tunisie ont fermé un cycle : les représentants du régime de Ben Ali, démoli avec la révolution de 2011 sont revenus au pouvoir politique. Si à la Syrie ou l’Égypte la contre-révolution a été teinte de sang, à la Tunisie elle l’a fait sous une démocratie formelle. À 88 ans, Béji Caïd Esebsi, ministre de l’intérieur de Habib Bourghiba (le dictateur cultivé de l’indépendance et le président du Parlement sous Ben Ali est maintenant le président de Tunis).

Il a commandé Habib Esid, chef de cabinet du Ministère de l’Intérieur et de Ministre de l’Environnement sous la dictature, la formation de gouvernement. Lire la suite…

Lettre au président de la République Française

Hier, j’ai adressé ce petit message au Président de la République Française via son poste sur Facebook. J’espère qu’il l’ait lu ou qu’un de ses collaborateurs le lui ait transmis/

Je n’en crois pas mes yeux! Quoi, Netanyahu manifestant contre le terrorisme!

Comment a-t-on pu accepter sa présence? A-t-on oublié les milliers de morts à Gaza et en Cisjordanie occupées? A-t-on oublié les nourrissons palestiniens déchiquetés par les bombes? A-t-on oublié les armes à l’uranium appauvri utilisées contre le peuple palestinien et au Liban? A-t-on oublié les enfants de Qana? Et la liste est longue… Lire la suite…