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Contribution d’un Camarade pour une dynamique de rassemblement du camp des travailleurs!

by sur 25 août 2013

C’est à l’occasion de l’initiative du rassemblement de  la  gauche  algérienne notamment de la rencontre d’Aokas du 29 et 30 août 2013,que le camarade Karim Boudjaoui nous a envoyé le texte suivant aux participants directs ou indirects que nous publions ici sur le blog Afaq ichtirakiya.Le débat est inauguré et ouvert à tous les militants de la gauche.

Bonne lecture

Hiwar.

Camarades,

Oui l’histoire du Mouvement ouvrier à l’échelle internationale, est tumultueuse à plus d’un titre, le mouvement ouvrier en général,  a connu les plus durs moments dans son parcours et dans son combat historique.

En liaison avec sa détermination de combattre la bourgeoisie déjà bien organisée, il fut confronté tout au long de son histoire à des trahisons de tous bords,  des renégats internes à l’organisation, se proclamant dépositaires du combat du mouvement ouvrier.

Camarades,

La quatrième international fondée par Trotski, a été l’espoir incontournable de la classe ouvrière, par son programme de transition,  mettant fin à toutes les tergiversations et toutes les trahisons successives, depuis la première jusqu’à la troisième internationale.  

Mais cela n’a pas empêché ce courant d’être pollué, après la mort de Trotski, par le révisionnisme,  le nationalisme Trotskysme, et une autre multitude de courants.

Nous avons des parcours différents, car, nous subissons directement ou indirectement, les conséquences de toutes ces trahisons, qui ont et qui continuent d’ influer sur nos analyses, et notre détermination à construire ensemble une organisation capable de dégager une perspective, basée sur le programme de transition,  vérifié chaque jours par les événements, cités même dans l’introduction de votre correspondance.

Chacun de nous, doit faire son propre constat, nous devons assumer  notre responsabilité sur toutes les questions en liaison avec la situation que vivent les travailleurs, qu’avons-nous fait et initié, pour aider à l’organisation et au combat que mène chaque jours ces derniers,  défiant à mains nues ces gouvernements à la solde de  l’ impérialisme.

Même prient, entre la trahison des syndicats, et la trahison des partis se revendiquant du mouvement ouvrier, les travailleurs n’ont jamais baissé les bras, chaque jour des mouvements de grèves sont déclarés  à travers la presse, ils veulent se battre mais ils sont privés de leur instrument politique, le Parti.  Sans parti organisé autour d’un programme, et d’une discussion ouverte sur toutes les questions sans paternalisme aucun et sans préalable, nous ne pouvons avancer sur la voie de la révolution socialiste. C’est le combat victorieux  du prolétariat sur la ligne du programme de transition qui pourra satisfaire leurs besoins.

 Je crois l’heure est venue de construire des partis socialistes   à influence de masse.

 Cet objectif central ne peut cependant être  en  aucune manière atteint par une action propagandiste.

Cela implique tout au contraire, la mise en œuvre d’une politique homogène d’intervention sur tous les terrains de lutte des classes, sans négliger aucune échéance, ni aucune : grève, manifestation, campagne électorale, etc..

L’attitude consistant à ne pas participer à un processus révolutionnaire sous prétexte de désaccord avec le programme politique ou de la direction de ce processus constitue une incompréhension de la situation politique.

Le premier devoir de nos partis est justement d’intervenir dans ces processus pour disputer aux opportunistes la direction du mouvement  révolutionnaire de masse.

Toute bataille  gagné dans la lutte de classe,  si peu quelle soit. Est révolutionnaire par rapport à l’offensive de l’impérialisme.

Tout aussi important est le fait de travailler dans les organisations ouvrières, quelles que soient leurs directions. Tout parti socialiste doit travailler dans les organisations syndicale qui regroupent la majeure partie des travailleurs, quelles que soient l’origine de la structure de ces organisations.

Nous allons ou est notre classe, afin de développer notre politique et de combattre les directions qui contrôlent ces organisations. C’est une question de principe: militer dans les syndicats quelles que soient les caractéristiques et leurs origines constitue un principe cardinal de la politique socialiste.

    « Les intérêts de la classe ouvrière ne peuvent être formulés autrement que sous forme de programme : Le programme ne peut être défendu qu’en créant le parti.  La classe,  en soi, est uniquement matière à exploitation. Le prolétariat assume un rôle indépendant, seulement, lorsque de classe sociale en soi, il devient une classe politique pour soi. Ce changement ne peut  passer, autrement que par l’intermédiaire d’un parti. Le parti est l’organe historique par lequel la classe prend conscience de soi, en tant que classe sociale. »  -LD. Trotski,  « et maintenant ? » 1932 

Camarades,

Notre souhait, n’est pas d’oublié, mais de tourner la page de nos différents parcours, en s’appuyant sur nos erreurs à l’échelle nationale et à l’échelle internationale, pour mieux rectifier, et redonner espoir aux travailleurs, en les aidant à construire leur propre organisation.  C’est cette orientation qui fera naitre l’espoir d’un changement de leur situation, et qui suscitera une dynamique d’un rassemblement des travailleurs. 

Camarades,

Nous sommes conscient des difficultés et obstacles auxquels nous serons demain confrontés, mais c’est la justesse de notre orientation et de notre détermination qui nous permettrons de surmonter et de faire face à ces dures moments.    

Vive l’Unité et  le combat des travailleurs.

Pour la Paix, Le Pain, terre et la Liberté.

K. Boudjaoui

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One Comment
  1. Tes recommandations sont très utiles et je vais d’ailleurs les appliquer !

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